Petit historique de la maison Roullet-Decamps

1866 Jean Roullet, mécanicien, ouvre un atelier de fabrication d’outillages.
1867 J. Roullet et M. Lamour produisent le premier jouet mécanique, un petit jardinier poussant une brouette qui sera présenté à l’Exposition Universelle.
1875 Jean Roullet déménage au 10 rue du Parc Royal, dans le quartier du Marais, où il développe sa gamme de jouets mécaniques et d’automates.
1879 Henriette Roullet, fille de Jean, épouse Ernest Henri Decamps contremaître de l’atelier de son père.
1889 Ernest Decamps devient partenaire de la firme qui prend le nom de « Roullet-Decamps ». A cette époque, 50 personnes sont employées dans les différents ateliers : mécaniciens, horlogers, sculpteurs, couturières …
1900 Apparition des premiers automates électriques. Gaston Decamps, fils aîné d’Ernest entre à l’Ecole des Arts Décoratifs et à l’Académie des Beaux-Arts. Il prend une part de plus en plus active dans la firme familiale. Son influence se ressent dans la qualité des visages sculptés dès lors.
1909 Disparition d’Ernest Decamps. La firme prend le nom « Veuve Decamps et Fils ». Elle est dirigée par sa femme et ses deux fils Gaston, l’artiste et Paul, le gestionnaire.
1925 Decamps récupère le stock de la maison Phalibois. Cette période entre les deux guerres mondiales voit le développement des automates publicitaires et de vitrines pour de grands magasins tels que « Les Galeries Lafayette », « Les Magasins du Louvre » mais aussi à l’étranger en Angleterre et en Belgique.
1963 Déménagement de la maison Decamps au 118 de la rue Amelot.
1972 Décès de Gaston Decamps. Sa fille, Cosette et son mari, Georges Bellancourt continuent la production. Incapable de faire face à la concurrence des jouets asiatiques, la maison cesse la fabrication de jouets mécaniques pour se recentrer sur les grands automates électriques.
1995 Cessation d’activité. La collection est exposée au public dans deux musées français à Falaise (Calvados) et à Souillac (Lot).