Du 3 au 16 août 2004.
Lieu : Salle de l’ancienne mairie de Lamothe-Timbergues.
Horaire : de 14h00 à 17h00.
Exposition de documents et clichés relatifs à l’histoire du viaduc.
Il y a juste 60 ans, trois officiers américains de l’OSS et des FTP, basés au château de Meynades, entre Rignac et Cuzance, procédaient, en deux fois, à la destruction de la travée métallique n°1 de cet ouvrage d’art.
Quelques textes et photos, datés de la fin du XIXème siècle, décrivent les origines du projet de la ligne directe Montauban-Brive et montrent les étapes de la construction du viaduc de Lamothe.
Des cartes postales, gravure et photo font revivre la circulation des trains au temps de la vapeur.
Des documents officiels irréfutables, précisent sans conteste les dates et heures des deux tentatives de sabotage.
Des clichés, réalisés peu après la destruction par le studio Jolly à Souillac, montrent la travée métallique n°1 après sa chute dans la vallée du Blagour.
Des photos prêtées par Hélène Piro, prises par son père en jullet et août 1944, révèlent la présence du Groupe « Emily » de l’OSS à Saint-Céré.
Enfin, de nombreux clichés du studio Jolly retracent toutes les étapes de la reconstruction du viaduc du 5 novembre 1944 jusqu’à sa mise en service sur voie unique le 31 mars 1945.
Depuis deux ans plusieurs polémiques se sont instaurées relativement à ce sabotage :
– L’antenne du Musée de la Résistance à Souillac indique que la destruction du viaduc a eu lieu les 7 et 8 août 1944. Pourtant, confronté aux documents officiels des Archives tant nationales que départementales, le Directeur-Fondateur du Musée de la Résistance à Cahors reconnaissait, dès le 27 novembre 2002, qu’il était convaincu que la date de la destruction était le 3 août 1944 et qu’il avait modifié les documents du Musée en conséquence. Il semblerait que cette rectification indispensable au rétablissement de la vérité n’ait pas encore été effectuée.
– De nombreuses personnes affirment que la durée des travaux de reconstruction du viaduc de Lamothe a été très longue. Or, des documents de la SNCF et de la Revue Générale des Chemins de Fer signalent que ces travaux, commencés le 5 novembre 1944, ont duré cinq mois.
– D’autres personnes, ou les mêmes, soutiennent que la déviation du trafic par Saint-Denis s’est prolongée jusqu’au 27 avril 1947, date de fin des travaux de reconstruction à l’identique. Là aussi, les mêmes documents précisent que dès la fin des travaux en provisoire, le 31 mars 1945, la circulation des trains de marchandises a pu reprendre et, quinze jours plus tard, c’est à dire vers la mi-avril 1945, les trains de voyageurs ont été autorisés à franchir le viaduc, sur voie unique et à vitesse sévèrement limitée.